Peinture de Mel Bochner
thumbnail_Mai20$20-60×50

Daryoush

Iranien | 1976

Les lignes de Daryoush sont désormais le lieu de l’abstraction lyrique, sans jamais sombrer dans le pathos […]. Peinture magique, sorte de coup de dés affranchi du hasard, ou quand le mélange des couleurs et le choc des matières laissent libre cours à des formes évanescentes.

Boris Sakowitsch, « daryoush, le réenchantement du monde », p. 50.
Daryoush Assadi en compagnie de Jafar Rouhbakhsh
Daryoush Assadi en compagnie de Jafar Rouhbakhsh

Daryoush

Extrait du livre « Daryoush », écrit par Boris Sakowitsch

DARYOUSH EST NÉ EN 1976 À TÉHÉRAN. Initié très tôt à la peinture par Jafar Rouhbakhsh, ses principales influences artistiques sont Paul Klee, Jackson Pollock et Alexander Calder.

Régulièrement exposé en Russie, en France et aux États-Unis, ses oeuvres se trouvent principalement dans des collections privées. 

À la frontière de l’Orient et de l’Occident, de l’ésotérisme et d’une forme d’expressionnisme renouvelée, l’œuvre de Daryoush conjugue maîtrise formelle et spiritualité. Rétive à toute forme d’interprétation, il faut la saisir avant tout comme une expression de la plénitude dans son plus simple appareil, c’est-à-dire révélée et immédiate.

Jeunesse et ornements

La première chose qui nous frappe quand on aborde les travaux de jeunesse de Daryoush, c’est cette approche très construite et finalement très sophistiquée, probablement héritée de Jafar Rouhbakhsh (1940-1996), qui initia très tôt Daryoush à la peinture dans son atelier de Crissier.

Le jeune homme a 16 ans quand il peint ses premières toiles, et l’univers d’orfèvre composé de symboles invoqué par Rouhbakhsh le fascine. Adepte de la peinture à l’huile, Rouhbakhsh a développé un style très personnel fondé sur une figuration naïve et la brillance des couleurs, qui intègre des éléments tantôt symboliques, tantôt abstraits, sorte de foisonnement organique des formes parmi lesquelles le motif du carré (symbole terrestre de la création) devient une véritable signature.

L’objet de son expérimentation est toujours l’espace lui-même (et non plus les corps et les êtres qui s’y trouvent), c’est-à-dire symboliquement la plénitude absolue et indifférenciée. Rouhbakhsh et son élève expérimentent de nombreux procédés d’ornementation, en particulier les feuilles d’or, symboles de lumière et de vitalité, dont l’utilisation a également une fonction de fusion et de séparation entre les couleurs, de rehaussement et de restauration de la matière.

Lire la suite

Les lignes de Daryoush sont désormais le lieu de l’abstraction lyrique, sans jamais sombrer dans le pathos […]. Peinture magique, sorte de coup de dés affranchi du hasard, ou quand le mélange des couleurs et le choc des matières laissent libre cours à des formes évanescentes.

Boris Sakowitsch, « daryoush, le réenchantement du monde », p. 50.
Daryoush Assadi en compagnie de Jafar Rouhbakhsh
Daryoush Assadi en compagnie de Jafar Rouhbakhsh

Daryoush

Extrait du livre « Daryoush », écrit par Boris Sakowitsch

DARYOUSH EST NÉ EN 1976 À TÉHÉRAN. Initié très tôt à la peinture par Jafar Rouhbakhsh, ses principales influences artistiques sont Paul Klee, Jackson Pollock et Alexander Calder.

Régulièrement exposé en Russie, en France et aux États-Unis, ses oeuvres se trouvent principalement dans des collections privées. 

À la frontière de l’Orient et de l’Occident, de l’ésotérisme et d’une forme d’expressionnisme renouvelée, l’œuvre de Daryoush conjugue maîtrise formelle et spiritualité. Rétive à toute forme d’interprétation, il faut la saisir avant tout comme une expression de la plénitude dans son plus simple appareil, c’est-à-dire révélée et immédiate.

Lire la suite